Nuage de Brume Apprentie •• Clan du Tonnerre
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| Sujet: Les vac's après les vac's.. //Chap 4// Jeu 5 Sep 2013 - 19:04 | |
| LE SOLEIL, LES AMIS, LES LARMES (titre provisoire) Je vous présente une petite histoire que j'ai réalisée. Certains personnages et éléments sont réels. Veuillez ne pas copier l'histoire, a moins de m'en avoir demander l'autorisation. J'essaye de corriger les fautes quand je les voit. Je réédite beaucoup mes histoires, donc ne vous inquiétez pas si vous voyez des éléments qui changent. Si vous avez des commentaires, des idées ou bien des choses qui ne sont pas très clair, n'hésitez pas a me le dire. A partir du moment que vous respecter mon travail, toutes vos impressions seront a réfléchir. P.S: Si vous avez des idées de titre pour les chapitres ou le titre global, vous pouvez me les proposer. Sommaire 1) Fin des cours = Début des vacances (titre provisoire)2) Une arrivée spectaculaire (titre provisoire)3) Le sourire de l'eau (titre provisoire)4) La première soirée au camping (titre provisoire)5) Le rêve étrange (titre provisoire)6) Matin de rêve (titre provisoire)7) Le choc (titre provisoire)8) Le spectacle de magie (titre provisoire)- Chapitre 1//Dernière édition le 20/09/13 à 23h41:
Moi c’est Claire, 13 ans à l’heure où je vous parle. Je suis une fille comme les autres, avec pas mal d’intelligence, ce qui me vaut le surnom de « p’tite intello ». Je suis blonde vénitienne et ai les yeux bleus. Je suis plutôt de petite taille et suis assez fine. J’adore les vacances et j’aime très peu l’école. J’habite avec ma mère et mon beau père. Voilà en quelques mots une petite description de ma petite moi.
La sonnerie retentissait au collège Armand Fallières.
« Aller, il faut y aller, me dit Elia avec un sourire complice. »
Elia, c’est ma meilleure amie. Depuis le CM2 on est devenues très proches. On adore se parler et quand on revient de vacances, on a toujours quelque chose a se dire. Malgré tout, on se voit de moins en moins, et passe de moins en moins de temps ensemble. Elle a trop changé. Mais il faut faire avec. Elle restera toujours ma meilleure amie, quoi qu’elle devienne. De toute façon ce n’est pas plus mal. Elle est plus heureuse depuis qu’elle traine avec d’autres personnes. Mais je ne lui en veux pas. Peut être que c’est un signe qu’il faut que je parte a Toulouse pour ma 3ème ? Je ne sais pas… Je verrais bien, seul le temps me le dira.
Il faut que je me mette en rang, toujours en me sentant un peu seule. C’est a ce moment là que le prof de math décida de venir. Je le suivi jusqu'à sa classe accompagnée de ma classe. La classe s’installa après que le prof nous est dit de nous assoir.
Ce prof est un des profs les plus ennuyants de la terre. Il nous raconterait sa vie s’il le pouvait. Car on le sait tous, manque de discrétion, que lui et la prof d’anglais sont ensembles. Ils vont bien ensemble en tout cas… Depuis que les profs on décidés de nous changer de place, je me suis retrouvée à-côté d’un même garçon dans trois cours différents. C’est a croire qu’ils se sont tous concertés ! Ce qui est marrant avec lui, c’est qu’il a toujours sa main qui tiens sa tête et quand il parle, on dirait qu’il venait juste de se réveiller, ce qui fait souvent rire toute la classe. Le truc moins bien c’est que beaucoup de monde pense que je l’aime mais ce n’est pas vrai, ce qui a le don de toujours m’énerver. Enfin…On se parle de temps en temps sur un cahier de brouillon. Le pire c’est qu’en math je suis pile en face du bureau du prof et il ne dit rien. Ah oui parce que j’ai oubliée de préciser que ce garçon est à coté de moi en math.
En cour, j’adore réfléchir a ce que je ferais le soir, quand je serais sur l’ordi.
« C’est clair Claire ? me demanda subitement le prof de math.» Cette phrase, c’est la préférée du prof de math. Souvent il me l’a sort. Sauf que d’habitude je fais au moins semblant d’écouter, alors que la, j’étais carrément en train d’écrire a mon voisin de droite. La classe ria de ces mots alors que moi, j’espérais vivement que le prof n’es pas vu que j’étais en train d’écrire. Je souria et lui dit un petit « oui ».
Apparemment il n’avait rien remarqué car il continua son long cour ennuyeux a mourir. Du coup, je passa le mot a mon voisin puis continua les dessins qui étaient dans mon cahier.
Mon cahier doit être le plus beau au monde car comme je m’ennuis a chaque fois en cours, je dessine avec mes stylos encres de toutes les couleurs. Tout le monde est épaté quand il compte mes stylos plumes, car il y en a 7 dans ma trousse. Je sentais que ce cours allait être interminable, de plus, demain c’est les vacances, donc j’allais voir passer chaque secondes.
Je ne pue m’empêcher de lâcher un profond soupir de soulagement quand la sonnerie de la fin des cours retentit. Du coup, je rangeai mes affaires a une vitesse incalculable dans mon sac remplit à blocs de cahiers et de classeurs. Je descendis alors les escaliers accompagnée d’Elia et de Louna.
Je ne vous ai pas présentée Louna. C’est une amie a moi. Elle est gentille mais prends mal les choses. Elle est un peu bizarre des fois et j’ai parfois l’impression qu’elle ne m’aime pas vraiment et qu’elle fait semblant. Ca ne m’étonnerait pas car je suis d’une naïveté extraordinaire. Mais bon, je fais semblant d’oublier les mauvais moments et de garder les meilleurs. Mon caractère de « princesse » comme elle dit fait que je ne suis pas rancunière et que je ne me défends jamais. Pourquoi « princesse » ? Tout simplement parce que quand je veux faire comprendre a quelqu’un qu’il m’énerve, bah je parle comme une princesse, en employant des mots pas vulgaires. Et oui, je suis considéré comme le « modèle » d’intelligence de la classe. Du coup, quand j’ai le malheur de me prendre une réflexion de la part d’un prof, tout le monde ce met à faire une mine « Oh ! C’est pas bien ! ». Ca m’amuse beaucoup.
Nous franchîmes le petit portillon du collège et nous dirigeâmes toutes les trois vers la voiture de ma mère pour rentrer à la maison.
« Ma chérie, j’ai une surprise pour toi. Tu sais le magazine de mots fléchés que tu m’a offert ? Il fallait trouver le code secret dans une des grilles pour gagner un cadeau. Et ce cadeau, c’était deux semaines pour 5 personnes au camping le Petit Port. Et j’ai été tirée au sort ! m’annonça ma mère, non sans beaucoup de fierté.
- C’est vrai ?! On y retourne ?! lui dis-je avec beaucoup d’excitation. Mais il reste trois places… Tu me laisse trouver deux personnes supplémentaires sil te plait ?
-Oui, choisis qui tu veux !
-Bon… donc je voudrais inviter Elia et Louna. Je suppose que vous êtes d’accord! »
Elia et Louna acquiescèrent d’un signe de tête.
« Vu qu’elles sont d’accord, il ne reste plus qu’a demander l’avis de leurs parents, ajouta ma mère avec un petit sourire.
-Je pense qu’ils seront d’accord. Mais on y va quand ? lui demandais-je.
-Quand j’ai fait les réservations, j’ai prit tant qu’a faire le meilleur mobil homme qu’ils avaient, vu que c’est les organisateurs du jeu qui payent. Enfin c’est plutôt un chalet. Mais il ne restait de la place que pour demain. Donc, il faut que vous prépariez vos valises en arrivant.
-Oui pas de problème ! Hein les filles ?! leurs-dis je souriante.
-Oui, oui bien sur, répondirent-elles. »
Dans la voiture, je me remémorais ce qui c’était passé il y a déjà 1 ans de ça, a ce merveilleux camping, et tout les bons souvenirs inoubliables. Que y avait’il de mieux que de passer des vacances avec ses amis ?
Arrivées chez moi, Elia, Louna et moi nous dirigeâmes dans ma chambre. On s’affala sur mon lit et regarda le plafond. Qu’on était bien ! Il me semblait que tout le monde était en train de se remémorer les épisodes de l’année précédente car pendant plusieurs minutes, plus un bruit ne se faisait entendre. La fenêtre de ma chambre étant ouverte, on entendait juste le vent souffler dans les branches.
« Vous m’aidez à faire ma valise ?! leurs demandais-je en faisant un petit sourire. C’est trop bien, on retourne au Vieux port !! »
Je ne pue m’empêcher de regarder mon bracelet en tissus qui servait de pass pour aller a la piscine au camping, et que l’on devait normalement couper quand on sortait du camping, non sans un léger sourire amer et nostalgique.
« Oui, bien sûr ! répondit Elia. »
On se leva toute les trois du lit et nous dirigeâmes vers mon armoire. Pour une fois, mes affaires étaient rangées correctement. Je ne pue m’empêcher de sourire en voyant mes habits pliés si délicatement.
« Alors…Hum… Voyons voir… Une belle petite robe de soirée, ou plusieurs ont sait jamais , me dit Louna avec un petit clin d’œil discret. »
Elle attrapa ma robe bleu à volants avec que j’avais mise l’année précédente au camping. Pleins de souvenirs me revenaient alors. Elle en saisit d’autres, attrapa mon maillot et quelques affaires avec l’aide d’Elia.
« Voilà. Terminé ! dit Elia en se frottant les mains. »
Nous entendîmes du bruit dehors et allâmes à toute vitesse, en se bousculant, voir ce que c’était à la fenêtre. J’arrivai en premier et conclus : « Tiens, c’est ta mère Elia, a il y a aussi la tienne Louna, elles viennent vous chercher, demandez leurs si elles veulent bien que vous veniez au Vieux Port avec moi. »
Je leur fit un petit sourire et on partit toute les trois dehors. Elles demandèrent alors l’accord de leurs mères qui évidement le donnèrent.
Je les regardais partir chez elles, dans la voiture de leurs mères et pensa à toutes les nouvelles aventures que l’ont pourrait vivre. J’entrai dans ma chambre et m’écroula sur le lit. Un moment je crue être transportée dans le temps. Je crois que je m’étais endormie. Pleins d’images me revenaient alors. En tout cas, quand je repris mes esprits, j’allai voir la météo de la semaine : beau temps toute la semaine ils disaient, avec des températures très hautes. Que c’était bien ! Les vacances allaient être réussie et en plus avec le beau temps.
J’envoyai juste après un message à Elia et Louna : « N’oubliez pas vos vélos :p bisous. »
Je passai des heures allongée, la porte de ma chambre fermée, à réfléchir a nos nouvelles aventures. Autant profiter pleinement des vacances. Ma vie assez calme me réservait souvent de grandes aventures. Des choses merveilleuses, risquées, marantes…
J’étais sortie de ma chambre. En face de moi ce tenait quelqu’un. Je n’avais pas la moindre idée de qui ça pouvait bien être et tout cas il devait avoir mon âge. Il souriait. Je n’arrivais pas à distinguer son visage. Je le voyais sans vraiment le voir. C’est dur à expliquer. C’est comme quand on discute avec quelqu’un sur internet et qu’on a jamais vu a quoi il ressemblait. On se l’imagine sans vraiment pouvoir le décrire. Cette impression était frustrante. Je ne comprenais pas trop ce qu’il m’arrivait. Je compris de suite quand j’entendis ma mère crier ‘’A table’’. Je me réveillai en sursaut. Rien ne pouvais gâcher ma bonne humeur, alors je me leva sans ronchonner et me dirigea à table.
Je pensai a cette personne que j’avais vue dans mon rêve. Qui pouvait-elle bien être ? Je mangeais machinalement ce qu’il y avait dans mon assiette. Quand j’eue fini de manger et je me précipitai au lit pour essayer de me rendormir et afin de passer vite au lendemain.
- Chapitre 2//Dernière édition le 29/10/2013 à 19h35 :
Je me levai. C’était le matin. Environ 7 heures du mat. Je sortis alors de ma chambre et me dirigeai vers la salle à manger. Personne n’était encore levé. C’était un de ces matins ou on était triste dès le levé. Mais que je me rappelai qu’on devait partir ce jour même, mon visage s’éclaircis. J’émis de quand même un profond soupir. J’allais rentrer dans ma chambre quand ma mère et mon beau-père descendirent des escaliers. Je les rejoins et nous déjeunâmes ensemble.
L’heure était enfin venue. Les filles arrivèrent et nous embarquâmes dans la voiture. Nous en avions pour plusieurs heures de route. Alors je réfléchissais. Que pouvais m’apporter le camping ? Un p’tit copain ? C’était la chose que j’attendais le plus.
Disons que je n’avais pas été gâtée avec mon ex. Mais je crois que les années où je suis sortie avec lui, mon cerveau devait être en pause. C’est la chose que j’ai toujours regrettée d’avoir fait. Quand j’y repense, je me demande comment j’ai pue faire pour sortir avec lui, car quand je vois sa tête, j’ai plus envie de lui mettre une claque que de l’embrasser. Bah ! Ca me dégoute ! Pourtant, en primaire j’en suis sortie avec des personnes, (des garçons je précise) mais je crois que celui là était le pire de tous. De la GS au CM2, je suis sortie avec lui, mais disons que je n’ai pas été très fidèle puisque je suis aussi sortie avec 7 personnes (pas en même temps, les 7.
Le pire, c’est que je lui est dit que je ne voulais plus le voir, ni lui parlé d’ailleurs mais rien à faire, il m’appelle encore. Je me rappelle, une fois, je lui ai envoyée comme message : « Je ne veux plus te parler, ni te voir. Merci de ta compréhension. » En gros, je me moquais le lui. La seule chose que j’ai envie de faire c’est de partir ailleurs. Ca me gâche ma vie. Je me rappelle encore l’année de 6ème ou tout le monde me disais « C’est toi l’ex a EDPC ? ».
Ce n’était pas une référence. Je me rappelle encore le moment où je lui ai donné une lettre pour lui dire que je ne l’aimais plus. Dans ce temps là, j’écrivais de faon diplomate donc vous vous imaginez ce que ça donnais. Ah, j’ai oublié de vous dire comment il était. Je lui ai donné comme prénom EDPC. Bien sur ce n’est pas son vrai nom hein, mais je souhaite que ça reste secret. Ne chercher pas la signification d’EDPC, le truc, c’est que j’ai la manie de donner des lettres comme ça a tout mes ex ou ceux de mes amis. Une lettre correspond à la première lettre d’un mot. Je me rappelle maintenant de toutes les personnes a qui on avait donné des surnoms comme ça. BGATSR, BGAPQSTB, ect. Le meilleur de tous quand même c’est le nom qu’on avait trouvé pour la personne qu’aimais Elia… APLSD. Vous ne devinerez jamais ce que ça veut dire, et vaut mieux pas pour elle et pour la personne en question.
Je repensais alors à ses moments ou j’avais comme petit copain EDPC. Il m’en a fait des coups… A moins que ça soit le contraire ? Je me rappelle encore la fois où j’étais allée à une fête. J’étais allée manger au repas. Puis, comme j’adore les barbes à papas, ma mère m’a emmenez-en chercher une. Il y avait du monde devant moi et j’attendais ainsi mon tour. Puis je tournai tête sur le stand de tir à la carabine et j’aperçus EDPC. Je tournai alors la tête et la baissai. J’espérais qu’il ne me voie pas. Une fois mon tour, je me dépêchai de retourner à la salle des fêtes. On devait aller chercher mon beau-père pour rentrer. Une fois trouvée, nous sortîmes dehors. Je marchai tranquillement quand j’aperçus une nouvelle fois EDPC. Manque de pot, il me regarda pille au moment où moi je le regardai. Du coup, il a voulu s’approcher de moi, mais j’ai tiré ma mère par la main en marchant vite et me suis dépêchée d’aller vers la voiture. Ma mère ne comprenait pas ce qui se passait mais ne posa pas de question. Tout a coup, j’entendis quelqu’un crier :
« Claire ! Y a (EDPC)! Claire ! Y a (EDPC) »
À ce moment-là, mon cœur battait à vive allure. J’essayais de respirer calmement. Le pire, c’est qu'il y avait tout le collège à la fête. Heureusement je m’étais éloignée du cœur de la fête. Ma mère, qui n’avait pas entendu les paroles ne comprenait toujours pas. Nous nous apprêtions à rentrer dans la voiture quand j’entendis mon beau-père dire :
« Vous allez laisser Claire tranquille oui ? Si vous n’arrêtez pas desuite, j’arrive et je viens vous mettre une claque que vous vous souviendrais toute votre vie ! »
Il faut savoir que mon beau-père fait peur, un homme grand et fort, donc du coup, ils sont tous partis. Je venais de vivre la pire soirée de toute vie. Nous sommes alors rentrés à la maison.
L’émotion commençait à monter en moi. Un mélange de honte et de frustration. Ce souvenir me faisait très mal à chaque fois. M’en rappeler me faisait très mal. Je frissonnais à chaque instant. J’espérais que les filles n’aient rien vu de mon état. Je les regardais craintivement mais elles étaient occupées à discuter. Alors je tournai tête en direction de la vitre de mon coté. La nostalgie m’avait emparé.
Je me rappelais aussi du moment où je devais aller au marché avec ma mère pour la remplacer toute seule. J’avais stressé toute la semaine car je savais qu'EDPC y serait. Que pourrais-je lui dire ? J’avais peur de me mettre en colère et que ça parte mal. Que faire dans un moment pareil. Mais je ne pouvais pas parler avec Élia. Elle aurait été de grand conseil mais je ne lui avais pas parlé. Pleins de questions m’avaient envahies toute la semaine mais je fus très vite soulagée quand j’appris que mon père devais me prendre ce week-end-là et ne pouvait pas le décaler. Je cachais mon enthousiasme et étais soulagée. Quelle grosse frayeur !
Je regardais maintenant les filles, d’un air songeur. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Je ne savais pas pourquoi mais j’étais contente. Je me penchai sur Élia, qui était juste à coter de moi et regardais ce qu’elles écrivaient. En effet, pour ne pas qu’on les entendent, elles écrivaient sur le téléphone d’Élia, dans les brouillons. C’est ce que l’on faisait souvent. Je décidai de prendre le portable et d’écrire :
« La 1ere qui voi la mer a gagné :p »
Elles me répondirent en souriant. Puis, toutes les trois, nous regardâmes à travers la vitre. Ce qui était marrant, c’est que nous vîmes la mer en même temps car nous avons dit « Mer ! » toutes les trois en même temps, ce qui nous fîmes éclater en fou rire. Nous arrivâmes très vite à la destination prévue.
Dès que nous vîmes la pancarte « Le Vieux Port », nous nous excitâmes et regardâmes les mobil homes, chalets, tentes, camping-car, passer à côté. On s’arrêta dans la zone blanche du camping (endroit près de la mer) et on tomba dans un grand chalet magnifique.
Il était couleur bois et avait deux étages. Il y avait 4 chambres. La plus grande avait un grand lit où on pouvait dormir à 4 au minimum ! Les trois autres chambres étaient un peu plus petites mais étaient aussi belles. Chaque chambre avait une coiffeuse, une armoire, un dressing, un lit et deux tables de chevet avec une lampe sur chacune. La salle de bain avait une énorme douche et un grand bain, et deux lavabos accompagnés de miroirs. Nos yeux étaient ébahis devant une telle beauté. Plusieurs fois je me frottais les yeux, pour vérifier que je ne rêvais pas. Mais non, je ne rêvais pas ! C’était bien réel !
Nous sortîmes toutes les trois nos valises de la voiture avec une vitesse folle et rangeâmes nos affaires. Les trousses de toilettes dans la salle de bain, les affaires dans le grand dressing, le maquillage sur la coiffeuse etc. On avait toutes les trois emmenées des posters de beaux mecs célèbres et on les avait accrochés avec de la Patafix. La chambre était maintenant parfaite. On rajouta aussi des photos de toutes les trois ensembles. En rangeant, on parlait et riait en même temps. Un pur moment de bonheur. La journée commençait bien.
« On a fini, et si on allait à la piscine ? demandais-je.
-De toute façon ta mère ne voudra pas d’aide pour défaire le reste de la voiture, me dis Louna avec un grand sourire.
Ayant fini de défaire les affaires, on demanda à ma mère si elle avait besoin d’aide et répondit que non et que l’on pouvait aller à la piscine. Louna ne put résister à me faire un léger clin d’œil qui nous fit sourire, Élia et moi. On retourna dans la chambre, nous mimes en maillot et priment nos vélos. Je vérifiais d’avoir bien pris mon antivol. On ne sait jamais !
- Chapitre 3// Dernière édition le 29/10/2013 à 19h35:
On démarra le chrono de ma montre et partîmes a vive allure. Arrivées à destination je regardai ma montre. Elle donnait 2 mn 3 s !
« Eh, les filles on a battu le record de 11 secondes ! leur annonçais-je.
-Ouai, on est les meilleures ! rajouta Elia. »
Nous accrochâmes nos antis-vols sur nos vélos et priment nos serviettes. On ouvra le portillon, passa dans le bac pour se laver les pieds (bien sur l’eau était glacée) allâmes poser nos affaires sur un transat et rentrâmes dans la piscine à vague. C’est une grande piscine en dégradé. Quand une sonnerie retentie, c’est signe que les vagues vont être lancées.
« Ho la la, l’eau est trop bonne, dit Elia.
- Ni trop chaude, ni trop froide, ajouta Louna.
-Et presque personne en vu, ajoutais-je.
-Vous vous rappelez de la chorégraphie des trois poiriers ? demanda Louna.
-Oui ! répondîmes Elia et moi. »
Nous commençâmes a entrer dans l’eau, et fîmes un enchainement d’un piquet, d’une ‘’dance ‘’avec les jambes, sortîmes de l’eau, rentrâmes dans l’eau, refîmes un piquet et remontâmes de l’eau avec justesse et précision et fîmes monter Elia pour faire une magnifique pyramide humaine. Nous la reposâmes et nous applaudîmes.
« Je crois que on a rien perdu de notre talant, remarqua Elia d’un air ironique qui fit rire Louna et moi.
-Oui. On va aux toboggans ? Ils m’ont manqué ceux-là, dis-je d’une façon qui fit rire Louna. »
Bah oui, tout le monde sait que j’adore les toboggans ! C’est trop marrant. Pour l’instant, aucun ne m’a encore résisté ! Par contre, Elia, ce n’est pas trop son truc. La fait d’avoir le vertige n’aide pas trop en même temps.
« Ah non c’est sans moi, rouspéta Elia.
-Aller, s’il te plait, l’implorais-je avec des yeux de merlan frit.
-Elia, viens, c’est vraiment trop bien le toboggan, continua Louna.
-Non, non, et encore non. J’y suis déjà allé il y a 3 ans, ça m’a suffit, nous répondit Elia d’une mine boudeuse.
-Je crois qu’on n’a pas le choix… dis-je en faisant un clin d’œil a Louna. »
Elia n’eu pas le temps de comprendre que l’on s’était déjà emparée d’elle. J’ai oublié de vous présenter les toboggans. Il suffit de monter des marches et on a le choix entre un toboggan court et raid (celui de gauche) et un toboggan long et moins penché (celui de droite). Un maitre nageur nous indique quand on peut glisser. A la fin, on atterrit dans un petit bassin que l’on doit quitter le plus vite possible, par mesure de sécurité.
Je tenais Elia par les pieds et Louna l’a tenait par la tête. On se dirigea vers les toboggans aquatiques et monta quelques marches. On l’a relâcha.
« Tu ne veux tout de même pas gêner ces pauvres gens qui attendent, en les bousculant quand tu vas descendre ? lui dis-je d’un air mesquin, sachant qu’elle allait tenter de fuir. -Oui…Bon…Je crois que je n’ai pas le choix…ronchonna Elia.
-Oui ! Tu vois, tu peux être intelligente quand tu veux ! ajouta Louna. »
Nous montâmes et quand vint le tour d’Elia de glisser, elle sembla poussée par un vent mystérieux venant de l’arrière (à moins que ce soit le petit coup que je lui ai donné) car à peine assise, elle n’eue pas le temps de prendre son élan quelle glissa majestueusement. Elle sembla paniquée mais ne cria pas . Elle fit une chute dans l’eau tout simplement hilarante. On aurait dit qu’une pluie s’était concentrée et l’avait attaquée. On ne pu se retenir de rire avec Louna (même si il n’avait pas à rigoler, elle s’était peut être fait mal, le dicton dit bien qu’un ami vient te chercher si tu es tombé… après avoir rigolé ! J’adore ce dicton il est… si juste non ? Bien sûr, je passai juste après elle, et je glissai, tellement contente, me rappelant ainsi toute les fois ou j’avais glissé sur ce toboggan. C’était beau… Ma chute vient me ramener de mes rêverie, vu que je fus autant éclaboussée que Elia l’avait était juste avant. Je rigolais tellement que je failli boire la tasse. Je sorti du bassin d’atterrissage toujours en train de rire. Les gens me regardaient bizarrement, comme si j’étais une folle, ce qui fit m’arrêter de rire, mais Louna glissa et fit la même chute que l’on avait faite avec Elia, ce qui me fit rire de plus belle. Je rejoins Elia et attendit Louna. Quand elle arriva, on se regarda et tout à coup, Elia dit :
« On refait un tour ?
-Un tour de toboggan ? lui demandais-je inquiète.
-Oui , c’est trop bien !
-On te l’avait dit ! ne pu s’empêcher de dire Louna.
On tourna la tête et se regardai . On eu même pas besoin de parler, on avait conclut la même chose, ce ne valait pas le coup de refaire un tour, plus tard peu être car la queue de file d’attente était très longue. On poussa un soupir et alla dans la piscine chauffée, et en entrant, on eu le même reflex : regarder si ce que l’on avait marqué il y a 2 ans était encore là. Je vous explique, sur le bord de la piscine, il y avait de la mosaïque et une substance assez bizarre que l’on grattait pour écrire notre nom, mais bien sûr presque 3 ans, ça s’était effacer. On se fit un petit sourire triste, quand lança Louna :
« Vous vous rappelez, on avait vue les participantes de ‘’Mini Miss’’ ici, dit-elle en montrant du doigt le bout de la piscine.
-Oui exact ! lui répondit Elia »
Nous discutâmes de ce moment plusieurs minutes.
« Vous n’allez pas me croire, mais ça fait 2h 30 que l’on est à la piscine il faudrait y aller non ? dis-je, un peu triste.
-Hum… Déjà deux heures… Il est donc 7 heures !
-Bravo Elia, tu as donc réussis a faire une addition ! me moquais-je , c’est INCROYABLE !
-Non ben sinon on a le temps pour aller manger on est en vacances non ?
-Oui c’est vrai lui répondis-je. »
On se fit un petit sourire mélancolique, quand Elia demanda :
« Si on aller au jacuzzi ?
-Oui, bonne idée et, si vous partez, ne me laissez pas tourte seule et évitez les blagues, essayer de ne pas vous faire virer hein répondit Louna.
On s’était toutes rappelées de ce moment où Elia et moi avions été virés juste parce que on était allée sous l’eau avec Elia et on était obliger de partir, laissant Louna toute seule. « Oui, on va essayer, dis-je, avec un petit sourire »
Nous allâmes dans le jacuzzi extérieur. Le gros blanc nous firent rire, bien sur, l’inévitable arriva, nous nous firent toutes les trois virées.
« C’est bien ce qui me semblait, c’est le même maître nageur qui nous avait viré, il y a trois ans. Je l’ai vu de près, dit Louna.
-Je me disait bien qu’il me disais quelque chose… dit Elia.
- Oui exact. La piscine va fermer il faudrait y aller non ? leurs dis-je.
-Oui, tu as raison, dit Elia. »
Nous nous séchâmes et allâmes à nos vélos. Nous repartîmes au mobil home et allâmes chercher de quoi se doucher.
« Mam, on va à la douche ! criais-je à ma mère.
-Ok. Allez-y, on commence a préparer à manger, me répondit-elle.
-Aller, on y va les filles ! »
Nous reprîmes notre vélo et allâmes aux sanitaires. Chaque section de couleur représente des mobil home différents, et a un sanitaire avec pleins de douches, à cette heure si, on est seules.
Nous nous douchâmes et parlâmes. On arriver quand même à s’entendre malgré le bruit de l’eau .La douche terminée, nous mîmes la table et partîmes nous habiller. A son habitude, Elia fut la seule à ne pas vouloir se maquiller, mais on réussit quand même à lui faire mettre du mascara. Elia portait un jean slim accompagné d’un tee-shirt « Lady-Gaga », Louna une robe rouge et moi une robe bleu clair à volants. De toutes les trois, je suis surement celle qui a les plus grands ongles, car j’ai la chance de ne pas me les ronger. Ensuite, nous nous mîmes du vernis assortis à nos habits. Il ne fallait pas oublier les bijoux avec ! Nous avions du passer au moins une heure à nous préparer, mais on rigolait toujours donc on ne vit pas le temps passer.
Maintenant, il fallait manger. Nous nous mîmes à table avant de partir pour la soirée accompagnées de nos vélos.
« C’est quoi comme soirée aujourd’hui ? demanda Louna
-Soirée dansante ! répondit Elia
-Ouai ! m’exclamais-je.
-Il y aura pleins de BG, ajouta Louna
-Ouai… lui dit Elia en rêvassant. »
- Chapitre 4// Dernière édition le 29/10/2013 à 19h35:
Une fois arrivées a destination, nous nous dirigeâmes vers le bar. Nous commandâmes trois canettes de coca cerise et nous assîmes sur des chaises, près de la scène de spectacle.
Elia bu sa canette d’une façon bizarre : elle buvait un coup tout en regardant quelque chose puis rebuvait sans lâcher ses yeux de cette mystérieuse chose. Elle chuchota :
« Vous avez vu ces trois BG, ils sont trop beaux …Surtout celui de gauche … »
Je compris de suite la raison de cette mystérieuse façon de boire.
« Moi, je préfère celui de droite, dit Louna en se retournant »
Nous nous retournâmes discrètement. Trois trop beaux gosses étaient à quelques mètres de nous. Ils avaient tous des yeux bleus et des cheveux courts, par contre celui de droite était blond, celui de gauche était brun et… celui du milieu… il était châtain clair. Son visage très fin et des yeux légèrement en amande. Il avait un regard perçant qui aurait pu faire chavirer tout les cœurs. Je sentais mon cœur battre a toute vitesse. Je ne pouvais m’empêcher de le regarder…
« Tu parle… dis-je tout doucement .
-Quoi? dit Louna m’aillant entendu.
-Non, non, rien.
-Si, il y a quelque chose. Je t’ai entendu parler je ne suis pas sourde !
-C’est juste que je préfère celui du milieu… dis-je en rougissant
-Oh ! Je vois ! C’est la première fois que je t’entends parler comme ça ! On en reparlera dans le mobil home !
-Oui tu n’en échapperas pas ! renchérit Elia
-Vous non plus ! Leur relançais-je, reprenant mes esprits.
Leur teint beige vira au rouge clair mais il reblanchit d’un coup. Trois filles arrivèrent pour draguer les garçons. On se regarda d’un air triste. On ne pouvait pas dire qu’elles étaient moches, elles avaient toutes de belles formes. On s’attendait à que les BGs les invites à s’assoir. Contre toute attente, leur drague ne leur firent rien et un des mecs lui dit clairement une phrase qui restera gravée dans ma mémoire : « J’ai une idée. Et si vous alliez voir ailleurs si on y est ? ». Je ne pue m’empêcher de sourire quand les trois filles se vexèrent.
Je continuai de regarder le garçon du milieu quand je me rappelai que on étaient venues pour danser.
« Allons danser, on est venues pour ça non ?! leurs dis-je avec un joli sourire.
-Oui c’est pour draguer en même temps… rajouta Elia , l’air rêveuse.
-Ouai bon, si tu veux… Allons danser ! s’exclama Louna.
-D’accord... se résolue Elia »
Nous allâmes danser. Notre dance était unique puis qu’on dansait n’importe comment. Tout à coup, la chanson “YMCA“ passa. Nous nous regardâmes et conclûmes la même chose, on allait leur montrer la chorégraphie.
-Moi j’aime scier, dis Louna en se montrant du doigt, faisant un cœur et l’action de scier quelque chose.
-Moi j’aime skier continuais-je en me montrant, faisant un cœur et faisant l’action de skier en chantant plus fort que tout le monde. »
Tour le monde nous regardait. On n’assuma notre chorégraphie et tout le monde nous applaudîmes, la chorégraphie finie. Elia salua la foule et Louna et moi rigolâmes.
Une chanson assez vive retentit. C’était « Animals », de je ne sais plus quel DJ. Quand je suis dans une chanson, c’est comme si la chanson s’emparait de moi et guidait mes pas. Je dansais sans vraiment m’apercevoir de ce que je faisait. Du coup, je me sens ailleurs, dans un autre monde, mais je me sens si bien. C’est ce que j’avais ressentie en dansant. La foule avait fait un cercle autours de moi. Je ne m’étais pas aperçue de ça mais quand je m’en aperçue, je ne pue que me sentir gênée, et sortie du cercle, sous les cris de la foule. Je rejoins les filles qui étaient sur les chaises. J’étais encore un peu affolée par ce qui m’était arrivée.
Quand je repris mes esprits, je m’aperçue que les garçons étaient toujours là et semblaient parler de nous car ils discutaient, nous regardaient et reparlaient. « Je crois qu’il nous ont repérés, dit Elia avec un petit sourire.
-On dirait… Espérons que ça soit de façon positive, dis-je en regardant ma montre. Il faut rentrer, il est presque 10h 30! On va se faire tuer, si on ne rentre pas l’heure !
-Oui, vite on rentre, dis Louna avec une pointe de fatigue.»
Nous nous précipitâmes à notre vélo et partîmes à toute vitesse. Quand je regardai ma montre, en arrivant, le 29 passa au 30.
« Ouf ! Pile a temps ! Dis-je, rassurée.
-Oui mais chut, il ne faut pas faire de bruits, ça risquerait de réveiller ta mère et ton beau père. »
Ma mère et mon beau père semblaient dormir car on entendait ronfler.
Nous allâmes dans notre chambre, nous allongèrent et la discussion tant redoutée, fut lancée.
« Claire, on a toute les deux vu le regard que tu portait sur le garçon du milieu. Tu l’aime bien non ? dit Louna.
-Qui moi ? Non! Où peut être un tout petit peu, dis-je tout doucement, mais elles avaient entendu.
-Tu vois, dit Elia
-Oui, j’avais le cœur qui battait à toute vitesse et je ne pouvais m’empêcher de le regarder, dis-je en accélérant. »
C’était la première fois que je ressentais ça, je me sentais bien quand je le voyais. Mais quand je m’aperçue de ce que je venais de dire, je repris mes esprits et dis :
« Et vous, vous croyez que je ne vous ai pas vue, toutes les deux, entre toi, Elia qui vidais ta canette et regardant celui de gauche, et toi, Louna qui regardait celui de droite en faisant bouger ta main, à la façon d’un éventail, pour te faire de l’air. Vous n’êtes pas mieux ! leurs dis-je, ce qui les firent rougirent.
-Oui c’est vrai, celui de gauche était si beau… dit Elia.
-Oui et celui de gauche aussi, il a des ces yeux ! dit Louna.
-Il faudrait leur donner un nom de code, vu que on ne connait pas leur nom, dit Elia.
-Oui c’est vrai ! Humm… réfléchit Louna.
-Moi c’est BGAYDV, beau gosse aux yeux de velours, dit Elia.
-Moi c’est BGBET, beau gosse beau en tout, répliqua Louna. -Moi c’est AMOUR, dis-je.
-Amour? dit Elia.
-Oui, A Moi Oiseau Unique Rose répondis-je.
-Ah oui, ça sonne bien. Le truc c’est que ça veux rien dire. Joli le jeu de mot ! En fait, je vais faire pareil, AMI : amical, majestueux, interverti, dit Louna.
-Ouai, bien joué ! A moi… Alors… SEFIR ! Soigneux eils faisant intensément rougir, dit Elia.
-C’est pas un séfir mais un Zéphyr mais bon… lui dis-je.
-Et on ne dit pas eils mais œil, ajouta Louna. -Pas grave, dit Elia en réfléchissant comment changer de conversation quand elle ajouta, et si on dormait ?
-Oui, bonne idée, dit Louna, ouah, dit-elle en baillant, je commence à être fatiguée.
Il eu un moment de silence, puis on entendit des gens parler. On ne pouvait pas comprendre ce qu’ils disaient mais en tout cas, cela semblait être marrant car ils rigolaient. Au bout d’un moment, Elia en eue marre et dit : « Ah non, ça ne va pas recommencer. Ca fait 1 ans que l’on est parties mais la mentalité des gens n’a pas changer. On va leur parler. » Elle sortit la tête de la fenêtre qui était ouverte et cria :
« Eh oh ! Y’en a qui veulent dormir ! »
Les gens se tuent et nous pûmes enfin nous endormir. Dans mon profond sommeil, je fit un rêve.
- Chapitre 5// Dernière édition le 30/11/2013 à 09h28:
Un doux soleil éclairait mon visage. Mais ce n’était pas le soleil fort, qui nous brulait, comme il y avait en été, non, c’était un beau soleil très doux qui nous réchauffait juste un peu le visage, sans le bruler, comme au printemps. De plus, une brise fraiche rafraichissait l’air. J’étais dans un endroit avec beaucoup de gens. Que des enfants. Il y avait des bancs, des arbustes et des murs. J’étais dans une cours de récré, sur un banc, juste en face d’AMOUR, SEFIR et AMI. Je les regardais. Tout à coup, trois filles arrivèrent vers eux. Celle de droite avait des cheveux mi-courts et bruns, habillée d’une mini robe blanc cassée et des talons noirs. Celle de gauche avait des cheveux noir coiffés d’un carré, et habillée d’une robe courte kaki et de talons marron. Celle du milieu semblait être la chef de la bande car elle était devant les deux autres et était habillée plus voyant que les deux autres. Elle avait de très long cheveux blond, une mini jupe et un débardeur avec décolleté tout deux rouge vif et avait aussi des talons aiguilles 7cm eux aussi rouge. La blonde parla à AMOUR, et lui dit qu’il était très beau, et d’autres mots que je n’arrivais pas à comprendre. Les deux autres parlèrent à AMI et à SAFIR. Elles complimentèrent les trois garçons, qui sont apparemment les plus populaires de leur collège. Les garçons ennuyés leur dirent qu’ils ne les aimaient pas, ce qui vexa la blonde et dit : « Venez les filles, on pas que ça à faire » Les trois filles partirent puis tout à coup, la blonde cassa son talon et tomba par terre. Les garçons éclatèrent de rire, et les deux autres filles rigolèrent discrètement quand la blonde leur dit de se dépêcher à la ramasser. Les deux autres filles la prirent et la soutinrent. Une fois les filles parties, AMOUR soupira quand même. Il semblait lassé et je vit dans son regard que ce n’était pas la première fois que une chose pareille arrivait, il avait un sentiment de déjà vu. Cela renforça mon idée qu’il devait être populaire. Je n’avais donc aucune chance avec lui… Le plus populaire de son collège avec une personne que les gens connaissait que de nom… C’est triste mais c’est impossible. Je le regardai, d’un air triste, quand il me regarda, il avait posé ses yeux sur moi et me regardait d’un air perplexe. Je crois qu’il essayer de se souvenir de qui j’étais. Je me sentie gênée et ferma les yeux.
- Chapitre 6// Dernière édition le 30/11/2013 à 09h13:
Quand je les rouvris, je vis le plafond. Je m’étais réveillée. Je réfléchissais à ce rêve car pour une fois, je m’en étais souvenue le matin. Ce rêve était bizarre, mais il me plaisait. Mais Louna et Elia se réveillèrent quelques minutes après moi, quand Louna nous demanda en s’étirant : « Vous avez bien dormit ? -Oui et toi ? répondit Elia, en baillant. -Pareil. Claire, tu va bien ? -Hein ! Quoi ? Oh ! Oui je vais bien, j’étais juste perdue dans mes pensées, lui répondis-je. On va déjeuner ? -Oui ! Moi j’ai très faim, dit Elia. -En même temps, t’a toujours faim ! me moquais-je. -Très drôle, dis Elia. » Nous sortîmes de la chambre avec notre couverture enroulée autour de nous. Il faisait froid au réveil donc on avait rajouté la couverture a notre pyjama. Nous déjeunâmes dehors, tartines de pâte à tartiner au chocolat noisette au menu ! Je suppose que tout le monde voit la marque ! Nous continuâmes tout le train-train habituel. Une fois mises en maillot, nous allâmes faire un tour. Tout a coup, Louna dit : « Et si on aller au truc de muscu, peut être que AMOUR, AMI et SEFIR y seraient? -Oui on peut toujours essayer, lui répondit Elia. Nous montâmes la cote qui nous séparait de l’espace de musculation. Nous posâmes nos vélos et entrâmes dans l’espace. Effectivement les beaux gosses y étaient. Nous fîmes mine de faire du vélo dans l’appareil ou il fallait pédaler. Nous discutions et regardâmes les trois garçons qui faisaient des tractions. Ils nous regardaient. -En plus ils ont la tablette de chocolat… pensa Elia -Ouai, tu as raison, répondit Louna. -Oh, les filles, vous ne changerez donc jamais… leurs dis-je. A chaque fois qu’ils changeaient d’endroits, nous changions aussi. Au bout d’un assez long moment, on sortit de l’espace et primes nos vélos pour aller a la piscine. Les beaux gosses partirent quelques secondes après nous en faisant attention à rester loin de nous, car ils nous suivaient. Pour en avoir le cœur net nous décidâmes de faire un long détour, et bien sur, ils nous suivaient toujours. Quand on arriva à la piscine, nous posâmes nos vélos et quand je me tournai, je m’aperçue qu’ils étaient encore derrière nous. Nous rentrâmes alors dans la piscine. Comme par hasard, on les revit quelques minutes plus tard quand on était dans la piscine à vague. Ils restaient sur le bord droit et nous sur le bord gauche. On rigolait. Eux parlaient sérieusement et semblait nous lancer des regards. Ca me faisait sourire mais les filles ne s’en étaient pas redues compte. Nous commencions à nous ennuyer, et rentrâmes au mobil home car il était l’heure de manger.
- Chapitre 7// Dernière édition le 30/11/2013 à 09h13:
Rapidement, nous dévorâmes nos assiettes. Nous primes nos vélos et nous décidâmes de faire un petit détour par le parking, souvent vide. A grande vitesse nous pédalâmes et nous posâmes nos vélos sur un mur, histoire de discuter un peu tranquillement. La place était déserte mais on pouvait distinguer quelques silhouettes assez familières près de là. Je rigolai discrètement, en les voyants. Trois silhouettes de mecs, je voyais déjà qui s’était. On discuta, puis, quand je tourna la tête, je vis un homme qui donna de gros coups de bâtons à son chien et celui-ci couina de douleur. L’homme semblait lui reprocher quelque chose que je ne compris pas. A se moment là, des images fusèrent dans ma tête.
Je me rappelais de ce qu’il s’était passé quelques mois auparavant. Je revoyais, j’entendais mon chien…. Je me rappelle, on était tranquillement en train de préparer à manger, avec ma mère. Tout à coup, mon beau père ouvrit la porte de la maison et attrapa Dolly par le collier. La chienne ne savait pas trop ce qu’il lui arrivait. Il l’a poussa dehors puis un cri résonna. Un cri de douleur, a la fois grave mais aussi très aigu. Ca venait de Dolly. Ce cri me faisait penser à celui d’un chien qui souffre de douleur et qui va mourir. Ca m’avait presque fait pleurer. Mon cour battait tres vite et je ne savais pas quoi faire. Je subissais un peu sa douleur. Je regardais ma mère qui me dit d’une voie peinée.
« Je n’aime pas ça…
-Moi non plus… » lui répondis je assez paniquée.
Mon beau père arriva et nous expliqua qu’il venait de jeter sa nourriture et que la poubelle avait été renversée. Ce ne pouvait être Akéna car elle était dedans et il en a déduit que c’était elle. Il y a plusieurs choses qui m’on gênée. La première, était que puis qu’il n’avait pas vu la scène, ça aurait pu être une poule, car celles-ci venait souvent devant la maison. Ensuite, qu’est ce qui lui dit, si c’est bien elle qui l’a renversé, qu’elle a fait exprès ? Elle aurait pu passer trop près et la renverser sans le faire exprès ! Et enfin, il n’est pas le maitre des chiens car c’est ma mère et moi…
Je voyais tout trouble. Le sol tremblait et me faisait paniquer. Je n’arrivais à rien distinguer. Mon corps était lourd, s’était comme si j’avais mis un gros sac de plomb sur mes épaules. Je frissonnais. Je m’écroulai sur le sol. Je ne voyais, et n’entendais plus rien.
J’étais dans une pièce blanche, personne à l’horion. Je demandais si il y avait quelqu’un mais personne ne répondais. Puis, une femme toute vêtue de blanc s’approcha de moi. Ses cheveux blond étais mis sur le coté et ses yeux bleu comme la mer me regardais d’un air apaisant. Elle me ferma les yeux et une espèce de vent frai souffla dessus. Je les recouvris et quelque chose avait changé. Je ne savais pas quoi. Cette femme ferma sa main et la recouvris pour laisser apparaitre un collier. Il était en argent, un tout petit renard avec des yeux brillants puis elle me le mit dans ma main. J’entendis quelqu’un me dire de me réveiller et la femme mis ensuite sa main sur mon front et je m’écroulai à nouveau.
J’ouvris à nouveau les yeux. Quatre têtes étaient postées sur moi. Je n’arrivais pas à distinguer qui s’était. Je dentais quelque chose de froid sur ma tête, qui piquait légèrement. Ma vue trouble redevint claire. Deux filles et deux garçons étaient penchés sur moi. Une brune sembla sauter de joie et répéta plusieurs fois : « Oh mon dieu ! Tu n’a rien ! Je m’asseyais et dès que je repris mes esprits, je regardai les personnes autour de moi. Une autre brune avec les cheveux bouclés ma serra dans ses bras. Je me laissai faire mais ne comprenais pas se qu’il se passait. Quand elle me lâcha, sentant ma légère crispation, elle me dit :
« Qu’est ce que tu as Claire ?
-Qui est tu ? Et qui est cette Claire ? lui répondis-je.
-Mais c’est moi ! Louna ! Tu ne te souviens pas de moi ? Mais Claire, c’est toi ! Tu as perdue la mémoire ? »
Je cherchai dans ma mémoire cette Louna mais elle ne me disais rien. J’ouvris ma main et vis un petit collier. Je tournai la tête et vis un beau mec.
« Tu es donc Claire ? Ou as-tu mal ? me demanda t’il.
-Heu… Un peu à la tête… »
Il me tendit un paquet de glaçon que j’attrapai dans sa main. Quand j’essayai de les prendre, je pris le jus, se qui me fit enlever ma main. A côté, les deux brunes rigolaient discrètement et celui qui était en face de moi aussi. Je rougissais. Tout à coup, tout redevint clair, je me rappelai des personnes qui m’entouraient. Je fis un large sourire et attrapa Louna dans mes bras. « Je me ressouviens de tout ! Louna, Elia et … dis je en désignant les personnes à coté de moi, enfin bon aucune importance, je me souviens !
-Qui est ce que j’ai aimé en 5ème ? Me dis Elia, persuadée que je faisait semblant d’avoir retrouvée la mémoire.
-APLSD ! Je peux même te dire se que ça veut dire ! lui répondis-je avec un grand sourire.
-Heu …Si tu pouvais éviter… chuchota elle en regardant les mecs à côté de nous.
Louna et moi rigolâmes alors qu’Elia devint un peu rouge. Je m’arrêtai un peu en m’apercevant que les garçons étaient encore là. Je baissai les yeux en les voyant un peu gênés et Elia me chuchota se qu’il s’était passé. Alors que je m’écroulais par terre, Louna essaya de me réveillé en me secouant et cria de l’aide. Il n’y avait personne, sauf les trois garçons qui s’approchèrent . Elia leur raconta se qu’il s’était passé et AMOUR pris un peu d’eau et me le mis sur la tête, pour essayer de me réveiller. Il posa sa main sur ma tête avec le papier mouillé et c’est a se moment là que je me réveillai. Je crois que je devais le remercier non…
« Merci… le remerciais-je.
-Derrien… me dis t’il posément. On va y aller…
J’ouvris la bouche pour l’inviter à manger une glace mais il se leva avant que je puisse dire le moindre mot. Je les laissa se lever, un peu triste, et les regardai partir. Une fois qu’ils se sont un peu éloignés, Elia me demanda.
« Tu sais pourquoi tu t’es évanouie ?
-Oui… lui répondis-je.
-Pourquoi ? continua Louna.
-Je vous le raconterais plus tard…
Elles n’insistèrent pas. Nous discutâmes de tout et de rien.
- Chapitre 8// Dernière édition le 30/11/2013 à 09h13:
Le soir arriva à grand pas, et nous recommençâmes a bien nous préparer, a notre habitude. Ce soir un spectacle de magie avait lieu. Apres manger nous nous dépêchâmes à aller dans la salle des spectacles afin de pouvoir voir le spectacle de près. Il n’y avait personne, sauf nous, nous passâmes notre temps a discuter car on avait une heure devant nous. Bien assise nous devions attendre une heure mais soudain, nous aperçûmes 3 personnes derrière nous, nous nous retournâmes afin de pourvoir mieux distinguer les personnes mais le soleil nous éblouissais. Les silhouettes me disaient quelque chose. Je changea de place afin d’avoir le poteau de la salle qui cache le soleil. Je pouvais mieux voir les personnes et les reconnus. Je me retournai et dis aux filles : « Les filles, vous n’allez pas me croire. -Quoi ? demanda Elia. -Eh bien, devinez qui est ce qui a derrière nous ?leurs dis-je. -Ta mère ? dit Elia. -Mais non, enfin. Tu n’a pas vu les trois silhouettes tout à l’heure ? expliqua Louna. -Non c’est pas vrai !dit Elia. -Si, si, lui dit Louna. -Mais ils sont en avance ! dit Elia. -Oui, lui répondit Louna. -Ils aident peut être a préparer la scène pour les magiciens, dit Elia. -Qu’est ce que tu raconte ? lui demanda Louna. -Bah en tant qu’animateur, ils doivent aider les magiciens a… -Mais non, enfin, je voulais dire que c’était le trois mecs que l’on avait vu. -Quand ça ? demanda Elia. -T’es bête ou tu le fait exprès ? -Ben, c’est que… répondit Elia ne sachant que dire. -C’est une question sans réponse, lui dis-je exaspérée. Avec qui tu as danser? -Ah oui, j’ai compris ! -Enfin ! se réjouissait Louna. -Je le savais, se venta Elia. - Mais oui bien sur… -Parlez un peu moins fort, j’essaye d’écouter leur conversations, ils sont assis à quelques chaises derrière nous, leur dis-je. -Pourquoi tu ne nous l’a pas dit plus tôt ?demanda Elia. -Peut être parce que vous étiez trop occupées a parler. -Mouai… dis Elia, perplexe Alors, ils racontent quoi ? -Si vous parliez moins fort, je pourrais le savoir ! -Mais tu ne sais pas lire sur les lèvres ? -Si j’y arrive un peu mais disons que c’est un peu impossible quand la personne qui parle est de dos. C’est un pur dur de lire sur les lèvres dans ce cas là… -Ah ouai… Tu as raison… se résigna Elia -Alors … Ils parlent d’un certain spectacle de magie, qu’ils avaient vu il y a longtemps de cela, quand ils avaient 10 ans. Ils disent qu’ils l’avaient adoré… Oups ! Eh mince dis-je en me retournant brusquement. -Qu’est ce qui a ? me demanda Louna. -Je crois qu’ils m’ont vu… -Oh, mais c’est rien ça! -Ca se voit que c’est pas toi qui t’es faite surprendre a les écouter. -Oui, mais bon… -Hum, dis je en me retournant. Non, c’est bon, je crois qu’ils n’ont rien vu. Ils rient. -Et après ? pressa Elia. -Plus rien -Comment ça plus rien ? demanda Louna . -Ben … je sais pas, ils parlent plus. Oups ! Je crois qu’on c’est vraiment faites remarquées cette fois-ci, dis je en me retournant. Ils ont une drôle d’attitude. -Que veux tu dire ? -Ben ils nous regarde bizarrement -Mais non ce n’est rien -Le mieux, c’est de faire comme si de rien était… Elia et Louna discutaient ensemble. Moi je pensais… Je voyais ces gens à côté de moi, main dans la main et avec beau sourire. Ils étaient heureux. Qu’est-je pue donc faire à la vie pour mériter de passer des années toute seule ? La solitude me rongeait de l’intérieur. Mais que pouvais-je faire ? Rien. Mon sort était celui-ci, et il fallait que je fasse avec, même si ça ne me plait pas. Après on ne peut pas dire que je ne le veux pas. Il ne ce passe pas un soir où je n’espère pas le trouver… Lui, cette personne qui serait toujours là pour moi, qui me serrerait dans ses bras, enfin, une personne qui m’aimerait pour ce que je suis et non pas ce que je ne suis pas.
Dernière édition par Nuage de Brume le Sam 30 Nov 2013 - 8:39, édité 27 fois | |
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